Les différents genres de jeu vidéo

Le principe

Nous avons choisi de commencer cet article par le genre qui a longtemps été considéré comme la catégorie reine du jeu vidéo : les jeux de plateforme. Ce sont eux qui ont popularisé les consoles de salon et qui ont donné les premiers cartons vidéoludiques. 

Le principe du jeu de plateforme repose avant tout sur la simplicité : le héros doit sauter d’élément en élément par-dessus des obstacles tels que des précipices, des lacs de laves ou encore des pics acérés. Pour changer de niveau et avancer dans la partie, il faut atteindre la sortie sans perdre toutes ses vies. Facile à mettre en place, le jeu de plateforme a été longtemps le jeu vidéo par excellence. Son concept a aujourd’hui bien évolué. 

Le principe

Le FPS, abréviation de “First Person Shooter” et aussi appelé “jeu de tir à la première personne” est un genre extrêmement populaire du jeu vidéo. Depuis 20 ans, ils dominent le marché et sont à l’origine de certaines licences les plus emblématiques au monde. 

Les FPS sont des jeux vidéo de tir en 3D dans lesquels le joueur a une vue à la première personne. C’est comme s’il voyait l’action à travers les yeux du héros. Ils s’opposent donc aux jeux de tir à la troisième personne dans lesquels le joueur est placé derrière son personnage. Dans les FPS, la composante principale est le combat à l’arme à feu. Ils existent depuis de nombreuses décennies. C’est la sortie de Wolfenstein 3D et de Doom, en 1992 et 1993 qui marque la popularisation de ce genre, même si d’autres jeux de tir avaient vu le jour avant eux. On ne les a d’ailleurs pas tout de suite appelés FPS, ce terme est venu plus tard. 

Le principe

RPG signifie “role playing game”, et donc “jeu de rôle” en français. Il s’agit d’un genre très populaire chez les gamers. Ils s’inspirent directement des jeux de rôle sur tables comme le célèbre Donjons et Dragons apparu dans les années 1970. Le joueur incarne un personnage, parfois plusieurs, qu’il fait évoluer en prenant part à une aventure. Si la mécanique est simple, l’univers, le scénario et les évolutions possibles des personnes sont extrêmement vastes et complexes. 

Au début, les RPG se calquent à leurs homologues papier. Ce n’est vers 1980, avec le système de sauvegarde, que les jeux de rôle tels que nous les connaissons aujourd’hui font leur apparition. Peu connus et réservés à quelques gamers connaisseurs dans un premier temps, ils se font connaître dans les années 90. La saga The Legend of Zelda, née au Japon, Final Fantasy ou encore Secret of Mana popularisent le genre. Petit à petit, le monde entier s’intéresse aux RPG occidentaux et japonais, faisant émerger certaines des plus grosses licences jamais créées telles que The Elder Scroll ou The Witcher. 

Le principe

Dans MMORPG, vous reconnaissez peut-être l’abréviation RPG, dont nous venons de parler. S’il y a bien quelques ressemblances, c’est pourtant d’un genre à part entière auquel nous allons nous intéresser maintenant. Les MMORPG associent les jeux de rôle et les jeux en ligne massivement multijoueurs. Cette dernière catégorie rassemble les jeux permettant à des joueurs du monde entier d’interagir et de jouer ensemble dans un même univers de façon simultanée. 

On retrouve donc certains codes du RPG : incarner un personnage dans un vaste univers et le faire évoluer en réalisant des quêtes et en suivant un scénario élaboré, mais tout ça de façon multijoueur. Cela a été rendu possible grâce à l’arrivée des serveurs, dans les années 1990. Bien souvent, les MMORPG se déroulent dans des univers d’heroic fantasy.

Le principe

Les MOBA, pour “multiplayer online battle arena”, sont des jeux vidéo qui se déroulent dans une arène multijoueur. Ces dernières années, ils se sont imposés comme des références de l’esport, ils sont le genre par excellence des compétitions en ligne. Le concept est simple : des équipes s’affrontent dans une arène avec pour objectif de vaincre leurs adversaires. Le joueur incarne souvent un champion qu’il contrôle en vue du dessus grâce à sa souris et à son clavier. C’est un genre extrêmement populaire qui réunit chaque année plusieurs centaines de millions de joueurs. 

Popularisé dans les années 1990, il est tout d’abord simplement considéré comme un sous-genre des jeux vidéo d’aventure. Il faudra attendre plusieurs années avant que le public ne se rende compte que certaines mécaniques sont propres aux jeux d’horreurs et font d’eux un genre à part entière. L’une des particularités des jeux d’horreur, c’est qu’ils mettent le joueur dans la position d’un personnage en danger de mort immédiate. Ce dernier doit fuir, se cacher ou encore s’échapper grâce à des indices et de ressources qu’il devra trouver. Cela peut être un objet caché dans une pièce, une porte dérobée ou une photo secrète qui ferait la lumière sur la situation. Toutes ses mécaniques ne sont pas forcément réservées au genre de l’horreur, mais il faut ajouter à cela une ambiance angoissante et anxiogène presque insupportable. Ce type de jeu se joue très souvent à la première personne, créant une immersion à la fois bienvenue et terrifiante. 

Le hack’n slash se présente sous une vue à la troisième personne, souvent on se trouve au-dessus ou dans le dos du personnage. La spécificité principale de ce genre, c’est un gameplay très rapide et très intuitif, puisqu’on contrôle son personnage à l’aide de deux ou trois boutons. Les actions s’enchaînent, les combats sont dynamiques et on se bat souvent contre de grands groupes d’ennemis. Mais en plus de cela, les hack’n slash reprennent aussi de nombreux codes du RPG. Ainsi il est possible de faire évoluer son personnage grâce à des compétences ou à des arbres de talents. L’objectif est de faire un maximum de dégâts pour terrasser les ennemis. Très souvent, les hack’n slash ne se jouent pas dans un monde ouvert, mais sur des cartes fermées générant aléatoirement relief, butin et monstres. L’accent n’est pas mis sur l’exploration, mais sur la répétition de donjons permettant de collecter de l’équipement et de la monnaie en abattant des monstres rares. 

Le principe

Dernier genre de jeu de cet article : les RTS. L’abréviation signifie “real time strategy” et on les connaît mieux sous le nom de jeux de stratégie. Il s’agit de jeux de gestion. Ici, l’objectif est de développer et de gérer une colonie, une ville, une armée et bien d’autres choses encore. Ce sont des jeux particulièrement exigeants qui demandent souvent de tenir son adversaire à distance en même temps que l’on développe sa propre stratégie. Anticipation, réflexes, réflexion, voilà ce que demande un RTS. Loin d’être populaires auprès de tous les joueurs, ils ont toutefois connu un immense succès dans les années 2000. Ils requièrent de l’entraînement et de l’investissement, mais lorsqu’on aime ça, la victoire n’en est que plus satisfaisante. 

Le principe

Les jeux de combat, également connus sous le nom de « jeux de baston » ou « versus fighting », sont des jeux d’action dans lesquels le joueur incarne un combattant doté de multiples prises et coups. Pour gagner, il doit apprendre à maîtriser ces mouvements et à les combiner pour vaincre ses ennemis tout en évitant, esquivant, parant et bloquant leurs attaques. Ces jeux opposent généralement deux personnages dans un espace fermé comme un ring ou une arène, que le joueur contrôle seul ou avec l’intelligence artificielle de l’ordinateur. Chaque personnage a ses propres caractéristiques, comme son style de combat, ses armes, ses points forts et faibles, sa vitesse de déplacement et d’enchaînement des coups, et sa résistance aux coups. 

Le principe

Les beat them all, ou jeux de combat à progression, sont un sous-genre passionnant des jeux de combat qui offrent une expérience inclusive et diversifiée aux joueur·euse·s. Contrairement aux jeux de combat traditionnels, les beat them all proposent des niveaux ouverts où les joueur·euse·s affrontent une multitude d’ennemis variés et de difficulté croissante, souvent en coopération avec d’autres joueur·euse·s. De nombreux objets et bonus sont disséminés dans les niveaux pour faciliter la progression, et les combos et techniques sont généralement moins complexes que dans les jeux de combat classiques. Le genre a été popularisé en 1987 avec la sortie de Double Dragon et a connu son âge d’or dans les années 1980 et au début des années 1990, avec de nombreux titres et suites.

Le principe

Les jeux de sport offrent une variété de disciplines passionnantes telles que le golf, le tennis, le football, le hockey sur glace et l’équitation, pour n’en nommer que quelques-unes. Beaucoup de ces jeux, comme Tony Hawk’s Pro Skater, permettent aux joueur·euse·s d’incarner des athlètes réel·le·s et de participer activement à l’action.

Le principe

Les jeux vidéo de rythme offrent une expérience captivante, où les joueur·euse·s suivent des séquences de mouvements ou maintiennent un rythme spécifique. Ces jeux se pratiquent souvent avec un clavier, une manette, un tapis de danse, ou même des répliques d’instruments de musique.

Ce genre vidéoludique émerge à la fin des années 1990, en parallèle avec la montée en popularité du rap et le succès de Dance Dance Revolution. La série Guitar Hero, dont le premier opus sort en 2005, contribue également à populariser ce type de jeu.

Le principe

Les jeux de course immergent les joueur·euse·s dans l’action palpitante de la conduite de véhicules, où l’objectif est généralement de compléter un certain nombre de tours, rivaliser avec d’autres pilotes pour monter sur le podium, ou atteindre la ligne d’arrivée avec le meilleur temps. Ces jeux s’inspirent des sports automobiles, qu’ils soient réalistes ou non. Nés au début des années 1970, ces jeux continuent de fasciner les passionné·e·s, repoussant les limites du réalisme visuel et physique.

On distingue deux sous-genres : les jeux de course d’arcade et les jeux de course de simulation. Les premiers accentuent les aspects spectaculaires de la conduite, s’éloignant de la réalité (par exemple, des dérapages à 200 km/h, des missiles, des moteurs surpuissants, etc.). À l’inverse, les jeux de simulation s’efforcent de reproduire fidèlement la réalité et les caractéristiques de véhicules authentiques.