Niveau d’études : | Bac+5 |
Bac conseillé : | Scientifique ou Sciences économiques et sociales Bonne |
Employabilité : | Bonne |
Salaire débutant : | 3 000 € brut |
Salaire confirmé : | 5 000 € brut |
Mobilité : | Bonne |
Code ROME : | M1402, Conseil en organisation et management d’entreprise |
Code FAP : | L5Z, Cadres des services administratifs, comptables et financiers |
Autres intitulés du métier : Spécialiste en Infrastructures de Données Massives, Concepteur d’Écosystèmes de Données à Grande Échelle
Les responsabilités de l’Architecte big data
« Ma grande responsabilité, c’est de faire en sorte que l’on ne passe pas à côté de données qui peuvent représenter un vrai coup de pouce pour une équipe. Et, quand a mis la main sur les bonnes données, c’est éviter qu’on en fasse une mauvaise utilisation. Un Architecte big data est là pour guider les équipes de A à Z dans le labyrinthe des données, tout simplement », explique Alexia N., qui a plus de cinq ans d’expérience dans le domaine.
« Il faut aussi ne pas passer à côté de son binôme : il y a un dialogue important à mener en permanence avec le data scientist, lorsque ce poste existe dans l’entreprise. Dans le groupe d’aéronautique pour lequel je travaille actuellement, compte de la diversité des données, de leur complexité et de leur sensibilité, je ne pourrais pas échapper à certaines erreurs sans bénéficier de son point de vue, et inversement. »
Les missions de l’Architecte big data
Un architecte big data peut apporter son soutien à une entreprise ou à une structure publique de manières très variées. Il peut notamment être amené à :
- Passer en revue un produit ou un service donnée afin d’identifier de possibles améliorations ;
- Mettre en place et affiner des algorithmes et des process de machine learning pour prédire certains résultats à venir, sur les retombées d’une campagne de communication ou un investissement par exemple ;
- Développer un outil à usage interne ou externe à partir de données existantes, pouvant aller du simple catalogue ordonné de données à une application complexe, afin d’apporter un nouveau service ; cela peut être synonyme de bénéfices financiers et/ou en termes d’image pour l’entreprise ;
- Apporter son soutien aux collaborateurs pour les aider à mieux s’appuyer sur les données pour traiter leurs sujets et trouver des réponses ;
- Définir une politique générale d’utilisation et de valorisation de la data au sein de la structure ;
- Rédiger des rapports sur l’efficacité avec laquelle la structure utilise ses données ;
- Travailler sur le contournement des failles de sécurité et la mise en conformité avec les principes du RGPD ;
- Mettre en place des contrôles appropriés garantissant que la manière dont sont collectées des informations sur les clients et les collaborateurs est respectueuse des principes réglementaires en vigueur ;
- Affiner les principes de cybersécurité ;
- Renforcer la culture de responsabilisation des employés sur la bonne utilisation des données personnelles et sensibles.
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Les compétences de l’Architecte big data
L’Architecte big data doit maîtriser les principales technologies mobilisées sur ce sujet, notamment :
- Les bases de données de type NoSQL (comme Hadoop, Yarn, Cassandra ou Redis, par exemple) ;
- Les infrastructures de serveurs (comme Spark) ;
- Les différents outils de stockage de données en mémoire.
Pour tous les outils de type Spark, Yarn ou Hadoop, le professionnel doit maîtriser les environnements en toutes circonstances, aussi bien en local que sur le cloud.
Il doit par ailleurs être parfaitement à l’aise face :
- aux systèmes d’exploitation (comme Unix ou Windows) ;
- aux langages de programmation (comme C++, Java, Python, R ou Scala) ;
- aux outils de gestion de flux (Kafka ou Flink).
L’Architecte big data doit également avoir une bonne compréhension et connaissance de la réglementation concernant les données personnelles et les principes de cybersécurité. Il lui sera particulièrement utile de savoir gérer les solutions de manipulation des données ETL/LET.
Enfin, il est nécessaire d’avoir une vision précise et affinée de la stratégie de l’entreprise et de ses besoins business !
Les qualités du métier
« Comme sur beaucoup d’autres postes, il y a des mécanismes clés dont il faut disposer pour mener à bien ses missions. Elles peuvent paraître classiques, mais il est important de bien les garder en tête : l’esprit d’équipe, un grand sens de l’écoute, la capacité à prendre du recul aussi, sans oublier un certain talent pour communiquer et faire passer ses idées. Il faut être force de proposition, force d’organisation et force de conviction, en résumé ! », analyse Alexia N. « Une bonne dose de créativité et une facilité pour intégrer un cadre précis dans sa logique de travail, voilà les deux derniers ingrédients de la réussite. »
Quelles études pour devenir Architecte big data ?
Quel diplôme ?
La Bac +4 est le strict minimum requis pour espérer pouvoir décrocher un emploi d’Architecte big data. La plupart des recruteurs n’observent cependant pas les candidatures n’affichant pas un Bac +5. La filière à privilégier est l’informatique, mais on peut s’orienter vers les études statistiques, voire le marketing. Dans ce dernier cas, la validation de formations techniques en analyse des données est pour ainsi dire indispensable. Il faudra par ailleurs se focaliser sur des missions où l’aspect « gestion de projet » prend le pas sur l’analyse trop technique. Pour mettre un maximum de chances de son côté, on peut aussi s’orienter vers un diplôme d’ingénieur avec une spécialisation en data, un diplôme d’expert en science des données ou toute autre formation axée « data science ».
Quelle formation ?
La Guardia School apporte le bon équilibre entre compétences techniques et compétences de gestion de projet pour aborder sereinement la mission d’Architecte big data.
Au cours d’une première étape – un cursus de type Bachelor sur une période de 3 ans (titre RNCP niveau 6), les apprenants acquièrent aussi bien :
- Toutes les bases sur les langages informatiques, le code et les infrastructures informatique pour l’aspect technique de leur métier ;
- Des compétences solides en communication, management et gestion de projets – des composantes tout aussi importantes pour l’approche de leur futur métier.
Cette double approche se poursuit pendant deux années supplémentaires, pour la préparation d’un MSc d’expert cybersécurité (titre RNCP niveau 7). Un accent particulier est mis sur les problématiques de traitement des données, en combinant à nouveau des outils techniques et comportementaux qui serviront à une bonne intégration du professionnel dans un univers de travail complexe.
Bachelor
Diplôme obtenu | Titre école bachelor (bac +3) |
Admission post bac | Bac généraliste ou technologique |
Admission parallèle | Possible en 3e année |
Durée totale de formation | 3 ans |
Campus | Lyon et Paris |
Enseignement | 8 unités thématiques |
3e année | En alternance ou en initial avec stage alterné |
Master Expert cybersécurité
Diplôme obtenu | Titre école MSc (bac +5) |
Pré-requis | Bac +3 ou Bac +4 validés |
Durée totale de formation | 2 ans |
Campus | Lyon et Paris |
Alternance | Chaque année, 3 semaines en entreprise / 1 semaine à l’école |
Dans quel secteur travailler ?
À l’heure actuelle, la très grande majorité des entreprises est en contact permanent avec un volume très important de données. Ces volumes augmentent avec le temps et toutes les structures identifient peu à peu la nécessité de s’intéresser à la question du big data. C’est pourquoi un Architecte big data n’a aucune raison de se limiter en termes de secteurs au moment de sa recherche d’emploi. Les opportunités sont larges, depuis l’administration publique jusqu’au secteur de la banque, en passant par les services d’e-commerce, les télécoms, l’assurance, les sociétés de conseil ou les fournisseurs de services de santé, parmi tant d’autres.
Les entreprises qui recrutent
Parmi les structures en recherche d’Architectes big data, on a pu récemment voir passer les noms de :
- KPMG, dans le domaine de l’audit et du conseil ;
- la SNCF ;
- le Groupe ADP ;
- Schneider Electric ;
- Thales ;
- le Groupe VINCI ;
- Disney France ;
- Netflix ;
- Avanci, spécialiste du marketing digital ;
- ou encore SAFRAN.
Les offres sont publiées régulièrement sur toutes les pages de référence du recrutement :
- Indeed.com ;
- Apec.fr ;
- LinkedIn ;
- HelloWork.com ;
- OptionCarriere.com ;
- ou encore Cyberjobs.fr, parmi de nombreuses autres pages.
Salaire
Sur la période 2018-2022, le salaire moyen d’un Architecte big data se situait entre 3 000 euros brut par mois pour un profil junior et 5 000 euros brut par mois pour les profils senior. Ces bases prennent en compte des profils à Bac +5.
Ces rémunérations de base peuvent facilement faire l’objet d’ajustements en fonction :
- Du cursus universitaire et des formations complémentaires validés par le professionnel ;
- Des spécialisations et sous-spécialisations intégrées dans le parcours universitaire.
Des modules en gestion de projet approfondie, en cybersécurité ou en valorisation des données publiques, par exemple, peuvent être valorisés par les recruteurs, en fonction de leur identité et de leurs besoins.
Evolution de carrière
La progression la plus naturelle pour un Architecte big data est d’aller vers des projets de plus en plus ambitieux : il peut se voir confier, au fil de son évolution, des volumes de données plus importants et/ou des données d’un degré de complexité croissant.
Pour les profils les plus confirmés, ayant par ailleurs acquis des capacités de management et de gestion de projet particulièrement poussées, il est possible de se positionner sur un emploi de Chief data officer, par exemple.
Les avantages et inconvénients
« Le plus grand avantage que je perçois dans mon métier, c’est la possibilité de déployer beaucoup de créativité. Bien sûr, il ne s’agit pas de faire n’importe quoi. Il faut inscrire ses petits éclairs d’idées dans un cadre, et le danger est justement de se laisser emballer et de perdre de vue les contraintes et la ligne directrice. Mais nous sommes tout de même formés pour être professionnels dans chaque projet que nous abordons. Il en existe plein, des métiers où il s’agit d’être créatif sans perdre de vue sa cible ! La sensation de faire des découvertes très fréquemment est un autre point particulièrement plaisant. Quand vous fouillez dans une masse incroyable de données, que vous tentez des agencements et des combinaisons, que des choses marchent et d’autres pas, il y a un plaisir de la nouveauté qui s’inscrit contre l’ennui. Le métier pourrait paraître un peu répétitif dans ses tâches, mais dès lors que l’on change assez régulièrement de projet, ce n’est pas le cas. »
Alexia N. reconnaît qu’il y a aussi des points plus mitigés. « Chez mes collègues et moi-même, il y a une certaine peur d’être enfermé dans la case big data et de ne plus être considéré pour d’autres postes, d’autres domaines. C’est pour cette raison que j’essaie de faire régulièrement des formations, au moins une fois tous les deux ans – pas tant pour accueillir de nouvelles compétences, mais pour avoir le bon tampon, justifier éventuellement auprès d’un autre employeur, plus tard, que je suis légitime sur d’autres sujets. »
En résumé
La Guardia School apporte le bon équilibre entre compétences techniques et compétences de gestion de projet pour aborder sereinement la mission d’Architecte big data. Au cours d’une première étape – un cursus de type Bachelor sur une période de 3 ans (titre RNCP niveau 6), les apprenants acquièrent aussi bien :
- toutes les bases sur les langages informatiques, le code et les infrastructures informatique pour l’aspect technique de leur métier ;
- ainsi que des compétences solides en communication, management et gestion de projets – des composantes tout aussi importantes pour l’approche de leur futur métier.
On peut distinguer trois volets d’action pour l’Architecte big data :
- une mission de collecte, de stockage et d’identification des données ;
- une mission de facilitation de l’usage des données au sein de l’entreprise ;
- et une mission relative à la conformité, à la veille et à la sensibilisation des utilisateurs aux problématiques de la data.
- cartographier les données de l’entreprise ;
- mettre en place un data lake (une plate-forme de données) ou assurer l’amélioration de la plate-forme déjà existante ;
- compiler les attentes utilisateurs et identifier les besoins et outils de réponse correspondants ;
- proposer des solutions techniques pour la collecte des données, afin d’optimiser le transfert, les formats, la fréquence d’actualisation et tous les points de sécurité ;
- proposer des solutions techniques pour le stockage des données, en précisant les technologies ou services les mieux adaptés ;
- se prononcer sur les choix de cloud ou de serveur local, sur la dimension des serveurs, la gestion des accès aux données ;
- procéder à une optimisation des requêtes de données ;…).
- et analyser l’efficacité des solutions mises en place en fonction des attentes définies au préalable.
- mettre en place des outils généraux, utiles pour tous les types de projets ;
- proposer des schémas d’architecture pour des projets spécifiques ;
- ou harmoniser les méthodes d’utilisation des données par les différents départements.
- d’assurer la conformité des solutions développées avec le RGPD ;
- de mener une veille technologique sur les outils big data ;
- de communiquer avec les éditeurs de solution pour être à jour sur les nouvelles fonctionnalités ou la gestion des anomalies ;
- et de se faire un relais de la culture de la donnée de manière large dans l’entreprise.
À l’heure actuelle, la très grande majorité des entreprises est en contact permanent avec un volume très important de données. Ces volumes augmentent avec le temps et toutes les structures identifient peu à peu la nécessité de s’intéresser à la question du big data. C’est pourquoi un Architecte big data n’a aucune raison de se limiter en termes de secteurs au moment de sa recherche d’emploi. Les opportunités sont larges, depuis l’administration publique jusqu’au secteur de la banque, en passant par les services d’e-commerce, les télécoms, l’assurance, les sociétés de conseil ou les fournisseurs de services de santé, parmi tant d’autres.
👔 Quelles sont les responsabilités de l'Architecte big data« Ma grande responsabilité, c’est de faire en sorte que l’on ne passe pas à côté de données qui peuvent représenter un vrai coup de pouce pour une équipe. Et, quand a mis la main sur les bonnes données, c’est éviter qu’on en fasse une mauvaise utilisation. Un Architecte big data est là pour guider les équipes de A à Z dans le labyrinthe des données, tout simplement », explique Alexia N., qui a plus de cinq ans d’expérience dans le domaine. « Il faut aussi ne pas passer à côté de son binôme : il y a un dialogue important à mener en permanence avec le data scientist, lorsque ce poste existe dans l’entreprise. Dans le groupe d’aéronautique pour lequel je travaille actuellement, compte de la diversité des données, de leur complexité et de leur sensibilité, je ne pourrais pas échapper à certaines erreurs sans bénéficier de son point de vue, et inversement. »